Le Tourisme Revisité
10 août 2024
Au nord de Poitiers, à Bonnes, le long de la Vienne, le château se découvre et se révèle. C’est La Légende de la Louve Blanche du Château de Touffou Étrange édifice dressé devant nous, il nous paraît très clairement que le château a subi d’importantes transformations au fil des siècles. Mentionné dès la première fois en 1127, il a appartenu successivement à trois grandes familles nobles de la région. Ainsi les Oger, les Mauléon et les Chasteigner se sont partagés ce noble héritage. Sa particularité, c’est son double donjon ensuite rassemblé pour n’en former qu’un seul. Des curiosités Au niveau de l’architecture, à l’époque de la Renaissance, de grands changements ont été apportés au château. Une aile renaissance et l’ensemble des tours de défense datent alors des XVe et XVIe siècles. Ensuite la Tour François Ier après quelques marches la chambre de la tour située au rez de chaussée et donnant sur des jardins. Au-delà du lit à baldaquin, une chaise très curieuse attire l’attention. Une sorte de siège muni d’une trappe et d’un tiroir en dessous de l’assise. Non ce n’est pas les Wc du fainéant, mais une chaise pour cacher un butin, un très grand butin. Non pas un trésor, des bijoux, des lingots ou autres manuscrits précieux, mais simplement le SEL. Et oui, nous sommes dans une époque où un impôt sur le sel, la Gabelle, fait des ravages. Pour éviter de payer cette taxe très onéreuse, l’on cachait le sel – qui servait alors à la conservation des aliments, sorte d’ancêtre des réfrigérateurs – dans cette cachette fermée à clé. Puis l’on plaçait un vieillard sur cette chaise. Un vieillard ? Et oui, car quand la garde venait prélever l’impôt, la garde avait interdiction de toucher un vieillard, d’autant plus s’il était malade. Ainsi le sel était doublement protégé et le seigneur...