Je suis à Rouen actuellement et je suis préoccupé en cette année 1523. Je recherche une nouvelle route maritime vers Les Indes. Je joue le tout pour le tout. J’écris à François Ier, le Roi de France. Mais l’enjeu est si fort pour le Royaume de France ! Mon vœu est exaucé !
Je suis choisi pour en assumer la responsabilité. Je mets en place le projet : le financement, la contribution royale, et le concours de la flotte de guerre, l’équipage. On signe le 23 mars 1523 le contrat à Rouen entre tous les partenaires et contributeurs Florentins pour la plupart, mais aussi Lyonnais d’origine. Je suis prêt avec ma flottille de quatre vaisseaux royaux fixés au Havre. Parmi eux « La Dauphine »
La première tentative mi-juin 1523 vers le nord se solde par un échec, seul survit par miracle mon vaisseau « La dauphine » Il faut que je reprépare une nouvelle expédition avec toutes ses obligations financières et matérielles
Et je ré-appareille avec « La Dauphine » le 17 janvier 1524. Nous traversons des tourmentes comme jamais homme de mer n’en a enduré, nous en sommes sortis grâce au secours divin et à la qualité de notre navire. Après 25 jours de mer, se présente une terre nouvelle que nul n’avait jamais vue. Il s’agit de la côte actuelle de Caroline, au Nord de la Floride. Elle est habitée et nous sommes bien accueilli. Au bout de cent lieues, je trouve un site très agréable situé entre deux petites collines qui le dominaient. Au milieu, une très grande rivière courait jusqu’à la mer. Son embouchure était profonde.
J’appelle le lieu « Terre d’Angoulême » titre dont François Ier était l’héritier, Et divers sites qui le composent je les nomme « Côte de Lorraine » « Promontoire d’Alençon » le fleuve est baptisé « Vendôme ». Je poursuis mon voyage de découverte
Je fais retour, sans entrave, sur Dieppe, où je livre au Roi de France, le 8 juillet 1524, les résultats de mon voyage et ses supputations sur les dimensions et la situation du nouveau continent. « Qu’une terre, inconnue des Anciens, qu’un monde autre que celui qu’ils ont connu ait été trouvé, cela est évident. Cette terre est plus grande que l’Europe, l’Afrique et presque l’Asie, si nous évaluons correctement son étendue. »
Hélas, le moment n’est pas favorable. La France est assaillie par les principautés italiennes et notre cher François Ier est vaincu à Pavie, et retenu prisonnier. Adieu mon sponsor ! Et adieu à mes découvertes !
Pourtant il y a cette terre identifiée dans l’espace visité, sous le nom de « Francesca » qui ouvrira la voie à d’autres explorations françaises et servira d’inspiration à cette « Nouvelle France » de Jacques Cartier, berceau du Québec d’aujourd’hui. Le mauvais sort s’acharne, mes documents sont dispersés ou détruits. Et ma mort prématurée finit par effacer mes aventures maritimes exceptionnelles qui en étaient l’origine. Je fus un grand explorateur du XVIème siècle, méconnu et ignoré, une sorte de fatalité s’est abattue sur moi.
Mais pas tout à fait en réalité. Quand vous rentrerez dans les « Narrows » un passage étroit en français, pour accéder à New York par bateau, avant d’apercevoir la statue de la Liberté à l’entrée du port
Le pont porte mon nom « The Verrazzano-Narrows Bridge » Eh Eh ! Et chaque 17 avril, on fête « le Verrazzano’s day » ! Parce que j’ai baptisé la ville Angoulême, la cité qui deviendra la plus mythique du monde ! New York !
[aiovg_video type=”youtube” youtube=”https://youtu.be/lesWxH-40BE” width=”52″]Redécouvrez nos régions !
La malédiction du Phare de Tévennec
Liens externes
Giovanni da Verrazzano (destroyer) — Wikipédia (wikipedia.org)
Merci de vous abonner pour nous suivre vers de nouvelles aventures !