
la bête des vosges
La Bête des Vosges Une des énigmes un peu folle du 20ème siècle. En plein hiver 1976 on est en plein cœur des vosges et on découvre des empreintes d’un animal inconnu : des empreintes de carnassier
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe! Malgré leur expérience, ils ne savent pas ce que c’est. Ils ne savent pas non plus ce que leur découverte va provoquer comme onde de choc dans la région, et au niveau national dans les mois qui suivent.Voyons le tableau de chasse !
Fin mars 1977, sept brebis sont retrouvées égorgées.
Le 30 mars au soir, dix bœufs sont attaqués.
Le 16 avril, un jeune taureau est égorgé.
17 brebis et 4 agneaux sont tués le 27 avril,
8 brebis le 5 mai,
21 le 6,
six le 22 mai,
3 le 2 juin
Ainsi jusqu’à janvier 1978, c’est plus d’une centaine de moutons, des vaches, un taureau et un poulain vont être retrouvés égorgés à Rambervillers, Châtel-sur-Moselle et La Bresse. C’est la stupéfaction et l’inquiétude chez les villageois. Les médias s’emparent de ces faits d’hiver, l’animal inconnu devient « la Bête des Vosges ». Et les témoins viennent alimenter cette tragédie, une villageoise est témoin de la mort d’une biche, attaquée par une créature étrange. Les jours suivants, ce sont des bœufs à Moriville et des moutons à Hadigny-les-Verrières. La bête attaque des poulaillers, des chevaux blessés mais il n’y a aucune attaque contre des personnes. Des battues ont lieu… sans succès et les attaques continuent.
Un témoin parle d’une bête de soixante kilos aux oreilles noires, la queue pendante… On retrouve du poil, beaucoup pensent à un loup, mais personne ne sait avec certitude ce qui tue le bétail
Et très vite l’affaire va prendre une drôle d’allure et basculer dans une peur panique. Tout le monde se demande s’il s’agit d’un loup ou d’un renard, on va jusqu’à dire : peut-être un monstre ? il y a de quoi se poser des questions légitimes.
La presse locale jour son rôle d’amplificateur en faisant la une de ses éditions de titres provocateurs, on frisonne d’angoisse, instinctivement on pense à la bête du Gévaudan, le zinc du café local ne désemplit pas et chacun y va de son idée ou de son commentaire « C’est pas ça qui va rameuter les touristes » « Sans parler que ça va mettre une belle pagaille dans les esprits » « Vous allez voir que tout le monde va soupçonner son voisin d’ici peu » « C’est encore une magouille politique » « N’allez pas chercher midi à quatorze heures! C’est simplement une affaire de jalousie ou de vengeance ou les deux à la fois »
Les mois passent et la presse titre à nouveau : NOUVELLE VICTIME – LA BÊTE DES VOSGES EST DE RETOUR
Une bête est aux portes des villages vosgiens et attend patiemment de passer à l’attaque. on écrit mais on ne sait rien comme toujours ! La rumeur va bon train et se répand dans toute la vallée comme une traînée de poudre. Comme toujours, plusieurs personnes « auraient vue » cette monstrueuse bête. On essaie de dresser un portrait robot mais difficilement. On décrit une sorte de loup atroce, aux yeux rouges, le poil hérissé, à peine entrevu à la lisière de la forêt. D’autres l’ont vu c’est certain c’est un plantigrade assez trapu mais pas de grande taille. Il pousse des grognements qui glace le sang.
Et l’histoire ne s’arrête pas là malheureusement, les journaux publient à nouveau à la une, LA BETE A ENCORE FRAPPE
Cette fois la victime est un homme d’âge mûr, hospitalisé quelques semaines plus tôt pour d’étranges symptômes jusqu’ici inconnus. Il porte la marque précise de la morsure de l’animal. des gens disent avoir aperçu le monstre sanguinolent. Iils se persuadent, ils sentent sa présence, ses pas, tout le monde se calfreute chez soi et les enfants sont priés de ne pas sortir des intrépides s’affranchissent dans les forêts touffus des vosges pour débusquer la bête mais en vain la bête reste invisible
Après des mois d’effrois, sans trouver d’explication sérieuse et rationnelle, on continue à dénombrer des cadavres d’animaux, par ci par là. On voit un jour débarquer les reporters de la télévision française. Paris s’empare de l’affaire
Le soir même au JT du 20 heures, le présentateur évoque le sujet de la fameuse Bête des Vosges, les chroniqueurs parisiens s’en donnent à cœur joie et se lâchent dans leurs commentaires, ces Vosgiens leur apparaissent comme des arriérés. Et ils dramatisent, le préfet des Vosges est même obligé d’intervenir et de faire interdire aux enfants d’aller en forêt. Les médias parisiens s’installent sur place pour quelques jours pour obtenir le meilleur témoignage.Cela nous rappelle d’autres évènements plus tragiques. L’information se répète. Ça tourne en boucle sur l’histoire des moutons égorgés
Et cela fait de l’audience bien sûr
un article de L’Express en 1977 évoquent les habitants de la Bresse comme « une communauté de 4 000 à 5 000 personnes repliées sur elles-mêmes, qui a longtemps vécu à l’écart, des marginaux, en somme [… ]. » « Ça a beaucoup marqué la population, ils s’en souviennent encore,
Pourtant, pendant une battue à Domèvre-sur-Durbion, la bête essuie une vingtaine de coups de feu, mais sans l’atteindre. les nombreuses battues et pièges ne réussissent pas à déjouer la mystérieuse créature.
Durant une de ces battues, quatre chiens policiers, spécialisés dans ce genre de poursuites, refusent de suivre les pistes, pourtant très nette, laissées par la bête. Un autre chien, réputé comme étant le meilleur chien policier du pays, est lancé sur ses traces. Ce dernier accepta de suivre les traces, mais avec une certaine lenteur,cla Bête de Vosges réussit à gagner beaucoup de terrain sur ses poursuivants. Nombreux sont ceux qui croient que la Bête des Vosges n’est pas un animal sauvage, mais bien l’animal domestique d’un fou.
Est venu le temps des explications. On hésite, pour beaucoup, c’était un loup-garou. On parle aussi plus scientifiquement d’organisme génétiquement modifié par un savant fou ou par les militaires américains en vue d’une opération qui aurait échouée. Ou simplement l’œuvre d’une vengeance de la part d’un malade mental qui aurait dressé un gros chien à s’attaquer à la foule. Et de fil en aiguille, on commence à soupçonner son voisin. Celui-là vit au fond des bois, c’est douteux. Celle-là recueille tous les chiens et chats abandonnés, elle a bien pu élever un lynx et en faire un tueur pour venger les animaux maltraités par une espèce bien plus cruelle.
On délire ouvertement. On tente de raisonner mais en pure perte. On pense que les grands vainqueurs de ce triste spectacle sont les journalistes et les pharmaciens, la demande en calmants et antidépresseurs a explosé dans la région
Et la bête coure toujours et est insaisissable. On imagine une créature mythique, échappée des contes et légendes médiévales ou plus ancienne encore. La folie s’empare des esprits quand la bête des vosges continue à faire des victimes. Cette année-là, les chasseurs s’en donnent à cœur joie. Pour entretenir le feu, le souffle provient désormais uniquement des médias. Une seule photo a été prise dit on. Soudain, La bête ne fait plus d’autres victimes.
un jour, suite à un article d’un professeur de médecine du C.H.U de Nancy, on explique que La bête des Vosges, est un monstre assoiffé de sang, et se nourrit effectivement du sang de ses victimes tel le plus repoussant des vampires et c’est bel et bien un monstre hideux, avec une gueule collée à un abdomen gigantesque posé sur huit pattes poilues
Enfin, le phénomène s’arrête. l’animal a fui, est mort ou il s’est caché au fond des bois…
« Chacun à sa thèse qui raconte son rapport à la nature, aux forêts vosgiennes. » La Bête elle, la véritable Bête, celle qui a tué, demeure à ce jour introuvable, non identifiée.
Vraiment ? Vingt ans plus tard, en 1994, les massacres reprennent.
L’animal tue quelques dizaines de bêtes avant d’être identifié : une louve. Son corps est retrouvé le 19 mai 1995.
C’est ainsi que La bête des vosges est entrée dans le folklore vosgien
On trouve aujourd’hui des bières ou encore des terrines artisanales des vosges et de Lorraine estampillées la bête des vosges qui font toujours planer un certain mystère
Si vous avez envie de vous imprégner de la culture et des traditions de cette très jolie région, c’est exactement ce qu’il vous faut !
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