
la bête du gévaudan
La Bête du Gévaudan a rodé dans la Lozère d’aujourd’hui. C’est dans ce cadre qu’est née la légende de la bête du Gévaudan
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe! Un village, le Solergue, est frappé en 1764 par un étrange prédateur qui attaque les habitants et leurs troupeaux. Des témoignages et des rapports de l’époque affirment que la créature est une sorte de loup géant. Personne ne peut l’arrêter. On raconte aussi que la Bête est intelligente qu’elle est capable d’éviter les pièges et les attaques. La Bête saute d’un versant à l’autre, se coule sans être vue à la faveur des taillis et mets en défaut la vigilance du tireur au poste.Pour bien prendre la mesure des méfaits de la bête Gévaudan écoutons les rapports des habitants
Le 3 juillet 1764, au village des Habats, dans le Vivarais, une jeune fille de 14 ans vient d’être soudainement dévorée ». Le 8 du mois d’aout, une autre fille âgée de 15 ans, du Masmejean est la proie d’une Bête inconnue. On apprend à la fin du mois d’août, qu’un enfant de 15 ans, au village de Chayla l’Evêque vient de trouver la mort dans les mêmes conditions! La bête continue ses méfaits. Et la bête continue pendant l’année 1765.
On défend d’envoyer les femmes ou les enfants isolés aux pâturages, et les hommes eux-mêmes n’osaient plus sortir sans être armés d’un lourd bâton, d’une fourche ou d’une hache, surtout lorsqu’ils allaient faire leurs labours à proximité des bois
Les chasses et les battues battent leur plein, mais en haut lieu on s’inquiète. On charge un détachement de 67 dragons. Mais l’expédition en Vivarais et en Auvergne est peu fructueuse malgré les récompenses offertes et les soldes du régiment augmenté. Et la bête fait toujours des incursions en terre d’Auvergne, surtout dans la région de Saint-Flour, où elle dévore de nombreuses victimes
Description de la Bête du Gévaudan
On dépeint la bête même si on ne l’a pas vu. La Bête féroce a une « gueule presque semblable à celle du lion, mais beaucoup plus grande, des oreilles qui, dressées, passent « la tête de quelques pouces et se terminent en pointe ; le cou couvert d’un poil long et noir qui, étant hérissé, la rend encore plus effroyable. Elle a de grosses dents pointues ; ses jambes de devant sont assez « courtes, mais les pattes sont en forme de doigts et « armées de longues griffes ; son dos est couvert d’écailles terminées en pointes ; ses pattes de derrière sont « comme celles d’un cheval, sa queue est semblable à celle « du léopard. Le Roi s’en mêle !
Des signes de mécontentement se font fortement sentir parmi la noblesse du pays. Le Roi s’étonne de l’adresse merveilleuse de cette Bête. Il accorde une récompense à celui qui la tuera et ordonne qu’on lui ramène la bête morte pour en conserver la peau et le squelette. Alors toutes les récompenses offertes constituent une petite fortune, à cette époque, pour celui qui aura la chance de jeter à bas le monstre. Et Cela fait bien entendu tourner les têtes, les fusils sont mis en état, prêts à tirer. On tente sa chance on tente la fortune.
Les chasses sont presqu’en ordre militaire mais la ruse de la bête l’emporte encore une fois et c’est un échec total. Son appétit et son audace s’est accrus, et elle vient jusque sur le seuil des maisons, dans les cours fermées, emporter les jeunes enfants sous l’oeil des parents
Le Roi de France prend les choses en main et envoie le sieur Antoine son porte arquebuse personnel avec six autres bons tireurs et de bons chiens. Malgré ses nombreuses chasses et battues vaine, en septembre 1765. Le sieur Antoine, à son tour, se sent découragé en face de cette terrible situation.
Le mauvais sort semble tourné. Fin septembre 1765 François Antoine annonce officiellement avoir trouvé la bête devant lui et l’a mis à mort. Le loup abattu est porté à Versailles et montré au Roi. Le sieur Antoine exulte On a tué la Bête du Gévaudan. » La cour par contre ne voit qu’un loup carnassier, armé de défenses un peu plus extraordinaires que ceux connus.
En Gévaudan et en auvergne on sent un soupir de soulagement mais un doute s’installe toutefois ; l’animal tué par le sieur Antoine n’est pas vraiment la Bête qui fait tant de dégâts. Parce que ce sieur Antoine tue trois loups dans la même chasse mais il n’en montre qu’un pour mieux jouer son rôle et faire croire que c’était la fameuse Bête.
Une longue période s’écoule et plus aucun signe de la Bête. On a la conviction de sa mort et la terreur se dissipe. Les portes cessent d’être barricadées, les fusils au clou. Les campagnes avaient retrouvé leur calme
Bref, la joie de vivre revient quand soudain, une rumeur rapide comme l’éclair, envahit l’Auvergne et le Gévaudan : on a revu la Bête du Gévaudan. La Bête revient.
La bête refait parler d’elle en 1766 jusqu’à 1767. On demande l’assistance du Ciel. On fait des pèlerinages et des processions, on implorer le secours de Dieu devant l’impuissance de toute force humaine. On tue ça et là des loups et des louves ;on donne des récompenses, on gratifie
Et cette fois, on pense la Bête belle et bien morte, ou plutôt les Bêtes malfaisantes qui dévorent tant de monde
La Bête du Gévaudan renait dans la culture
Après 1767 on n’entend plus parler de la Bête. Mais elle ré apparait sous une autre forme, oOn la met en scène au théâtre à Paris, on en fait des romans et après les dessinateurs et les historiens, la poésie vient au renom de la Bête.
Aujourd’hui, la légende de la Bête du Gévaudan continue de passionner les gens. Plusieurs films, livres et séries télévisées ont été basés sur son histoire. La Bête du Gévaudan est aujourd’hui considérée comme un exemple classique de la créature légendaire.
Entre loup hybride, loup-garou, entre l’homme et le loup, ou animal non identifié ou un chien sauvage, il est impossible de dire avec certitude quelle est la véritable identité de la Bête du Gévaudan. Nous ne saurons jamais avec certitude ce qu’était la Bête.
C’est un phénomène culturel et social majeur qui a marqué le XVIIIe siècle et qui est resté dans l’imaginaire collectif.
Malgré les siècles qui se sont écoulés, la Bête du Gévaudan reste un mystère qui fascine toujours les gens.
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Liens
https://www.musee-bete-gevaudan.com/
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