Un article du journal très populaire Daily Mail, en grande bretagne, publie un cliché qui va en étonner plus d’un pendant beaucoup d’années : le monstre du Loch Ness
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Une légende est née ! le 21 avril 1934, un cliché de Nessiterras Rhombopteryx, vous connaissez ? c’est Nessie, le monstre du lac écossais.
Pour la petite histoire, Robert Kenneth Wilson est en excursion près du lac, il est un chirurgien londonien, donc au dehors de tout soupçon
et il raconte avoir vu, je cite “ les eaux enflent soudainement et un étrange animal émerge un court instant, à 200 mètres du rivage ».
A partir de cette révélation, le monstre du Loch Ness entre dans l’histoire par la grande porte.
Mais l’affaire n’est pas si simple que cela.
Nessie a été aperçu depuis bien avant l’excursion de notre brave en londonien. Saint Colomba, un moine irlandais, l’aurait aperçu en l’an 565 dans la rivière Ness, qui relie le Loch à la mer du Nord. La communauté scientifique mondiale se penche sur le monstre du lochness. Les esprits s’échauffent, les marins l’ont aussi aperçu ca et là mais au moment le plus tragique on le perd de vue
En 1934, le journal Rouen Gazette relaie l’information que des pêcheurs ont aperçu, dans l’embouchure de la seine, un monstre marin qui ne peut être selon eux que le monstre du lochness on le décrit long de dix à douze mètres et dont la tête est emmanchée d’un long cou. Déjà à rouen on veut en faire une attraction touristique
Revenons en écosse. Le mystérieux monstre du Loch Ness a laissé des empreintes gigantesques dans le sable. Et chacun tente une explication rationnelle à ce mystérieurx serpent de mer. Les témoins sont tous de bonne foi mais les descriptions de l’animal divergent considérablement. Pour les uns, c’est un serpent, pour les autres, un phoque gigantesque et pour d’autres, une énorme tortue.
On avance que le lac du « Loch Ness » communique avec la mer par un long canal, qu’aurait pu emprunter le monstre jusque dans le Loch. Mais, après un examen sérieux, il convient de remarquer que le canal est coupé de plusieurs écluses et rend presque impossible cette remontée.
Après la crise de 1929, le Loch Ness, jusque-là très prisé des touristes, se déserte. Il faut relancer le tourisme, la région en a besoin. L’Inverness Courrier, un journal local, décide d’écrire un article sur le monstre évoluant dans les eaux sombres et froides du lac.
Il s’agirait d’un kelpie, une créature issue du folklore écossais revêtant les traits d’un cheval marin. Au même moment, aux états-unis, on sort le film King Kong. Les images se télescopent entre dinosaure et Nessie. L’imaginaire du grand public fait le reste et les touristes reviennent au Loch Ness. Les photos et les témoignages se multiplient. Les riverains du lac contribuent également à alimenter le mythe. L’un d’entre eux explique, dans son testament, avoir sculpté un monstre en bois, qu’il s’amusait sortir régulièrement.
En france, à la même époque, en février 1934, un animal marin est découvert sur la plage de Querqueville. Long d’environ 8 mètres, il est en état de décomposition avancé et sa forme étrange pose bien des interrogations. On vient à pied, à bicyclette ou en voiture voir « la bête ». Les imaginations s’enflamment. la presse locale le décrit : Large de 1,20 mètre, il n’avait guère plus de 40 centimètres à la hauteur du cou. Et puis, il y a des ailerons ornés de longs poils comparables à du crin blanc très épais. Il y a surtout la nageoire dorsale puissante et elle aussi munie d’une touffe de poils.
À quelque cinquante mètres de l’énorme masse rougeâtre gisent les entrailles de l’animal, ses poumons, ses rognons, son péritoine. »
La mer a déplacé la carcasse et l’a retournée sur elle-même. Ce n’est plus alors qu’une masse gélatineuse, nauséabonde et informe. Le journal affirme que la bête est sans doute morte « depuis de longues semaines » Les actualités Pathé viennent tourner un petit film de 1 min et 37 sec qui montre des marins sortant la carcasse de l’eau. Le « monstre de Querqueville » est né.
Pour les uns, c’est un serpent de mer ; pour d’autres un animal inconnu jusqu’ici sorti d’on ne sait quelle fosse profonde. La tête de l’animal rappelle ici celle d’un chameau, là celle d’un cheval… L’affaire prenant de l’ampleur, Le Pr Georges Petit, sous-directeur du laboratoire des pêches coloniales au Muséum de Paris, est chargé de percer le mystère. Je reconnus aussitôt qu’il s’agissait, non point d’un mammifère marin, comme on l’avait supposé, mais bien d’un poisson plagiostome de l’ordre des sélaciens »
Après examen, les études ultérieures confirmeront qu’il s’agit tout simplement d’un requin pèlerin. Hergé connaissait le « monstre de Querqueville ». Régulièrement, le « monstre de Querqueville » revient dans l’actualité, souvent de façon erronée puisqu’il est présenté comme un animal resté mystérieux.
Le célèbre dessinateur belge Hergé le cite dans une de ses bandes dessinées Quick et Flupke publiée en 1935
Ttout cela ne serait-il pas sorti tout droit de l’imagination d’un écolier ? En mars 2018, Bob Stewart, un député conservateur britannique affirme que Nessie a été inventé de toutes pièces par son grand-oncle… pour un retard à l’école. Lui et un autre garçon ont affirmé qu’ils étaient en retard parce qu’ils venaient de voir le monstre du Loch Ness. Et l’histoire a pris des proportions incroyables. Impossible de dire que c’était faux. Ce n’est qu’à ses funérailles que mon oncle a déclaré que son père n’avait jamais vu le monstre du Loch Ness et qu’il l’avait créé de toutes pièces. »
À ce jour, aucune preuve scientifique ne permet de confirmer l’existence du serpent de mer le plus célèbre du monde.
La dernière étude scientifique évoque la présence « plausible » dans le lac d’une « très grosse anguille Malgré tout, on observe toujours d’années en d’années, de nouvelles observations de Nessie et celles-ci sont recensées par le « Loch Ness monster sightings Register ».
Des recherches scientifiques ont été menées pour tenter de résoudre le mystère du monstre du Loch Ness. Des sonars, des caméras sous-marines et d’autres technologies ont été utilisés pour explorer les profondeurs du lac, mais aucune preuve tangible n’a été trouvée.
L’histoire du monstre du Loch Ness est fascinante et captive l’imagination et attire toujours de nombreux touristes dans la région des Highlands en Écosse, au sud-ouest de la ville d’Invernes
La spéculation la plus courante parmi les croyants est que la créature représente une lignée de plésiosaures ayant survécu longtemps.
La communauté scientifique considère le monstre du Loch Ness comme un mythe moderne, et explique que les observations incluent des erreurs d’identification d’objets plus banals, des canulars purs et des voeux pieux.
Malgré cela, il reste l’un des exemples les plus célèbres de cryptozoologie. Le monstre légendaire a été affectueusement appelé par le surnom Nessie depuis les années 1940.
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