
le château hanté de zylof
Près de Dunkerque, à Steenbourg, le château de Zylof renferme encore une énigme.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe! c’est une demeure du XVIème siècle, avec une origine féodale prouvée. Au fil du temps, la fille du seigneur de la Rape acquiert cette propriété, puis elle passe dans les mains en 1679 à Jacques de Zylof, seigneur d’Obigny, qui lui a donné une partie de son nom. Ce sont ses descendants qui ont habité au château jusqu’en 1957. Ils sont dans le cimetière de Steene et l’église a encore ses deux sièges nominatifs comme l’on faisait il n’y a pas si longtemps que cela.Ce fut un lieu de rendez-vous qui a oscillé entre faste des cours d’europe. le roi de Belgique aurait séjourné au château. Et l’occupation de la Kommandantur, pendant la seconde guerre mondiale
Et on nous parle de fantôme, mais à bas bruit, chut pas un mot plus fort ni plus haut. Et la conversation se termine aussi sec. Sans rien dévoiler. On ne sait pas, peut-être, on raconte, on répète l’histoire mais personne n’a vraiment vécu les phénomènes étranges. Alors vous comprenez, ne posez pas trop de questions s’il vous plait.
Une petite fille est décédée dans le parc vers 1850. Elle était accompagnée ce jour-là d’un garde-chasse, et a grimpé à un arbre au tronc humide, Mais elle chute et se noie dans l’eau des douves, elle décéde quelques heures après dans sa chambre. Un fait qui va bouleverser la vie de ce château pendant près d’un siècle sans que jamais cela transperce les murs. Les portes du Château se referment définitivement et tout devient silence. Plus personne n’évoque désormais le passé.
Il faut attendre 1968, quand une famille, les Landais, rachète le château pour un projet d’y établir un restaurant. Cela donnera certainement une autre vie et enfin le château ne sera plus seul et vide, et vivrait ! Mais, horreur, malheur ! Dès l’ouverture au public, des phénomènes de poltergeist se produisent. La patronne des lieux croit voir passer sa fille à une fenêtre à l’étage, mais celle-ci n’a pas bougé du rez-de-chaussée.
Les placards de sa chambre se referment brutalement, sans l’aide de personne. Et un soir, Madame Landais range, après le service, dans le hall d’entrée des revues et de la vaisselle. Le lendemain matin, quand elle ouvre la porte pour une nouvelle journée de restauration, tout est éparpillé. Et des couteaux sont plantés dans une poutre en orme de la cheminée. On pense à une vengeance d’un membre du personnel ou d’un cuisinier qui aurait mal préparé des plats. Non , rien de tout cela. On mène l’enquête. Rien n’est à signaler, aucune raison valable et rationnelle n’est apportée à cette affaire du lundi matin. On ne comprend pas. Qui aurait pu faire cela ? Et les choses se tassent un peu. Le restaurant reprend le cours de son activité.
Mais en 1970, l’hiver est rigoureux et il gèle. Les douves du château qui l’entourent sont gelées, une fine pellicule de neige recouvre l’eau glacée. Et quand la patronne arrive au matin de ce 26 décembre 1970, le lendemain de noël. Elle voit une chose et reste pétrifiée sur place.
Qu’a-telle-vu ? Pour que Mme Landais prenne peur et s’enfuit immédiatement sans ouvrir ce jour-là son restaurant. J’allais dire sans ne plus jamais rouvrir son restaurant. Mystère !
Mais Madame Landais revient quelques jours après, il faut bien préparer le nouvel an et la maison a du personnel qui s’impatiente de travailler et organiser les repas du 31 et du jour de l’an. Les réservations sont là et il faut assurer les services. Madame Landais n’a plus le cœur à l’ouvrage, elle est bouleversé et n’a plus l’esprit des fêtes de fin d’année. Elle a désormais peur mais ne veut pas faire fuir toute la clientèle non plus. L’année passe et les phénomènes reprennent. Epuisée et toute l’équipe du restaurant n’en peut plus. Les Landais finissent par vendre.
Madame Landais a vu de ses propres yeux, rappelez vous sur les douves gelées et couvertes de neige.
Elle a vu des traces de petits pieds d’enfant tout autour du manoir. Et ces traces sont matériellement sans entrée, ni sortie des douves.
A qui peuvent appartenir ses traces d’enfant ? La famille Landais s’enquiert auprès du jardinier et des villageois pour connaitre l’histoire du Château. Et on leur raconte que qu’une petite fille est décédée dans les années 1850. La petite fille est enterrée au cimetière du village dans le carré des tombes des Zylof de Steenbourg. Mais ne figure pas le prénom et nom sur les stèles. Peut-être que le cimetière a changé et la tombe a disparu. »
On raconte que vers la fin du XIXe siècle, les Zylof interdisaient l’accès à une chambre, appelée la chambre bleue, où se trouvait une petite fille malade. On l’appelle aujourd’hui la chambre du fantôme. On y croit profondément dans le village. On continue à fleurir les tombes des Zylof… » Ce jour-là à Steene, il n’en était rien. L’âme tourmentée de la petite fille a dû se faire entendre. Le fantôme de la fillette hante les environs pour vaincre l’oubli. De temps en temps, elle laisse ses empreintes dans la neige de l’hiver, pour ne pas l’oublier d’aller fleurir sa tombe. Car plus personne ne s’occupe de sa tombe. Cette demeure est une énigme. Le propriétaire du château depuis 1987, Monsieur LAMBERT, étranger à la région du Nord, n’y habitera pratiquement jamais.
Monsieur Lambert, quant à lui, a résisté à ces rumeurs. Et pourtant, il confie un témoignage extraordinaire : on entend chanter dans le château ! Comme une voix féminine provenant de l’ancien salon de musique… « Il y a vingt ans, alors que des jeunes de l’association Vieilles Maison Françaises étaient venus me donner un coup de main pour rénover le château, nous étions tous dans la cuisine pour se raconter des histoires de fantômes lorsque soudain, nous avons entendu, par la porte entrouverte, une voix chanter. Je me suis dit qu’il s’agissait sans doute du vent qui jouait les courants d’air dans la cheminée. Mais les jeunes n’ont pas eu le même sang froid que moi. Ils ont refusé de dormir dans le château, lui préférant une nuit dans leurs voitures, et encore, en dehors du parc ! Depuis lors, j’ai plusieurs fois entendu cette voix fredonner. Mais je n’ai aucune explication… »
C’est le château hanté !
Liens
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