Ménilmontant à Paris : Un quartier chargé d’histoire qui vous fascinera ! Son charme authentique et son atmosphère bohème en font un lieu prisé des artistes et des amoureux de la culture.
Avec ses rues pavées, ses escaliers pittoresques et ses nombreux cafés, Ménilmontant offre un cadre unique et plein de caractère. Son histoire riche et sa diversité en font un véritable joyau de la capitale française. Partons à la découverte de cet ancien faubourg au charme provincial : rues pavées,îlots de verdure, bistrots populaires…
Cette promenade nous entraîne à la découverte de Ménilmontant : un ancien faubourg qui fût l’un des hameaux annexés par la capitale en 1860 sous l’impulsion du baron Haussmann.
Nous aurons le plaisir de flâner dans les pittoresques rues
Nous pouvons en profiter pour chasser les œuvres de street art qui sont disséminées un peu partout dans le quartier et nous n’aurons que l’embarras du choix pour une terrasse de bistrot où nous installer et nous fondre dans le paysage, humer l’atmosphère de village qui y règne.
La place Maurice Chevalier possède un charme provincial avec ses terrasses de café réparties de part et d’autre du terre-plein central, le tout dominé majestueusement par l’église Notre-Dame-de-la-Croix.
Cette vaste église se distingue par son clocher de 78 mètres de haut ainsi que par l’escalier monumental qui mène à son parvis.
Édifiée dans la seconde moitié du 19e siècle, son style néo-roman présente la particularité d’être mâtiné de modernité ; en effet, une architecture métallique se révèle sous les voûtes de la nef en révélant de jolies arcades métalliques ajourées.
Saviez-vous que l’église Notre-Dame-de-la-Croix fait partie des plus grandes églises de Paris : elle est en fait la troisième église la plus longue (97 mètres), après la cathédrale Notre-Dame de Paris (127 mètres) et l’église Saint-Sulpice (120 mètres).
Contournons l’église par la rue d’Eupatoria pour rejoindre la rue de la Mare, où nous ne pouvons rater la devanture orange vif du Monte en l’air.
Cette belle librairie de quartier est un lieu incontournable de Ménilmontant.
Jouissant d’un local vaste et lumineux, l’établissement multiplie les activités et peut se muer en cabinet de curiosité, en lieu d’exposition et même en bistrot.
Aux beaux jours quelques tables investissent le trottoir.
Rejoignons la rue de Ménilmontant dont nous entamons l’ascension, une grille donne accès à un escalier qui descend vers la petite ceinture
La Petite Ceinture est une ancienne voie ferrée qui se déploie au milieu du 19e siècle, sur 32 kilomètres et fait le tour de Paris. Son service une fois interrompu, une végétation sauvage s’y développe et des espèces animales investissent les lieux. La portion située entre les rues des Couronnes et de Ménilmontant, est aménagée et ouverte au public en 2018 sous la forme d’un îlot de verdure de 5000 m² réservé aux promeneurs.
Ressortons par l’accès situé rue de la Mare, au pied de la passerelle qui enjambe les rails. Cette dernière est immortalisée notamment par le photographe Willy Ronis. C’est à son niveau que se situait jadis l’ancienne gare de Ménilmontant. Une scène du film de Jules Dassin Du rififi chez les hommes (1955), se passe sur la passerelle de la Mare. Deux scènes très courtes du film, La Métamorphose des cloportes (1965), de Michel Audiard.
La petite ceinture, patrimoine industriel qui transporta sur ses rails marchandises puis voyageurs,est fermée au trafic en 1934, Les trains de fret ont été arrêtés en 1993. Cependant des échanges de matériels roulants avaient encore lieu dans la partie nord jusqu’en 2000 et des trains de découverte circulaient des années 60 à la fin 2003. En 2006, la Ville de Paris et la SNCF se sont engagées à réhabiliter progressivement la petite ceinture et à ouvrir ses espaces à la promenade, tout en veillant à permettre la circulation ferroviaire et la réversibilité des lieux.
Nous voici place Henri Krasucki qui mérite que l’on s’y attarde ! Ce petit rond-point est encadré par des troquets authentiques et populaires qui proposent d’agréables terrasses idéales pour profiter d’une pause ensoleillée. A ne pas manquer : les Mésanges à l’esprit village et le bistrot des Cascades, un café littéraire convivial. Prenons la rue des Cascades.
Cette rue, comme tant d’autres dans le quartier, constitue à elle seule une petite galerie street art à ciel ouvert. De nombreuses œuvres y sont plus ou moins éphémères. Des artistes tels que Jérôme Mesnager, Kam Laurene, Agrume ou Fred le Chevalier y ont laissé leurs empreintes. Sur votre droite, une fresque orne le pignon du café Les Mésanges. Cette portion de mur est régulièrement confiée à l’inspiration d’un nouvel artiste qui vient « décorer » la ville de son imaginaire. C’est à la bien-nommée Galerie que l’on doit cette initiative artistique.
Le nom même de la rue des Cascades fait allusion à l’eau qui y transite depuis les hauteurs de Belleville pour alimenter Paris. Le regard Saint-Martin, qui servait à contrôler le débit et la qualité de l’eau, se trouve sur votre chemin : c’est ce petit édifice en pierre du 17e siècle, qui jouxte une petite placette au sommet de la rue de Savies. Il a aussi donné son surnom « la Fontaine d’Henri IV » au bar mitoyen.
Continuons notre promenade en prenant sur la gauche l’escalier de la rue Fernand Raynaud. En le gravissant, longeons un petit espace vert laissé en friche et inaccessible au public afin d’y préserver la biodiversité. Il est surplombé par le jardin des Petites Rigoles, belvédère, agrémenté de mascarons provenant du Pont-Neuf et d’anciennes assises en pierre.
A droite de la rue de l’Ermitage on va découvrir une belle villa. La magnifique Villa de l’Ermitage, ruelle bordée de maisons et de jardins, a échappé comme par miracle aux différentes vagues de modernisation pour demeurer un havre de paix bien caché. Il fait bon y flâner le long des jardinets où s’épanouissent glycines, lilas, rosiers et magnolias. Cet îlot de calme rejoint à son extrémité la non moins bucolique Cité Leroy, qui se compose de quelques pavillons individuels et d’ateliers d’artistes.
Un magnifique jardin partagé, où se mêlent fleurs et légumes, vient compléter le tableau. Juste en face, se trouve également la jolie place du Guignier à l’esprit village.
Nous sommes maintenant dans la rue des Pyrénées et rejoignons la rue de Ménilmontant sur la droite. Le Pavillon Carré de Baudouin est un ancien lieu de villégiature du 18e siècle consacré aux fêtes et aux plaisirs. Désormais dédié à l’art contemporain, il accueille tout au long de l’année des expositions et des conférences en accès libre. Cette « folie » est entourée d’un paisible jardin clos où il fait bon se reposer dans l’herbe en admirant la façade du pavillon. Le mur d’enceinte de celui-ci fait l’objet d’interventions régulières d’artistes urbains qui viennent égailler sa surface.
Nous traversons la rue de Ménilmontant pour rejoindre la rue du Retrait. Le nom de cette rue provient d’une déformation de « Retrait », le nom du vignoble qui se trouvait sur les pentes sud du coteau de Ménilmontant. Aujourd’hui, ce n’est plus du raisin qui y pousse mais du street art qui y fleurit ! En effet, cette rue a maintenant une vie artistique intense grâce à l’intervention d’une association de quartier. Depuis plusieurs années, elle permet à de nombreux artistes d’investir les façades et pignons des immeubles environnants avec des fresques parfois monumentales.
Cette rue a une identité artistique forte. Des fresques magistrales habillent ses murs de grands noms du street art comme Jérôme Mesnager, Némo ou Mosko
la rue Laurence Savart, jolie artère pavée qui descend jusqu’à la rue Boyer, bien connue des Parisiens pour les lieux festifs et culturels qu’elle abrite. Au n°23, dans un bel immeuble industriel, se trouve la Maroquinerie. Une salle de concert à la programmation éclectique, un incontournable pour les amateurs de musique pop-rock émergents. Le bar-restaurant, doté d’une agréable terrasse, est un excellent point de ralliement avant d’assister à un concert.
La Bellevilloise située au 19-21 est un établissement culturel ouvert à toutes les formes d’expressions et d’expérimentations : concerts, spectacles, expositions, projections, démarches artistiques innovantes… Elle est également pourvue d’un restaurant convivial, la Halle aux Oliviers, ainsi que d’une terrasse en hauteur.
Dans la rue de la Bidassoa, longez le square du Sergent-Aurélie-Salel. Et dans la rue Sorbier des terrasses de cafés et restaurants et à gauche pour descendre la rue de Ménilmontant, nous avons une belle vue en plongée sur l’ouest de Paris. La cité du Labyrinthe est un passage charmant et hors du temps, qui vous transporte instantanément loin de la frénésie de la rue de Ménilmontant. Soyez attentifs, pour ne pas la rater ! Elle se trouve au numéro 24e ; pénétrez sous un porche pour y accéder. La cité du Labyrinthe a été utilisée comme décor naturel pour le film Black Mic-Mac
Arrondissement cosmopolite, le 20e est apprécié pour la qualité de vie qu’il offre à ses habitants. On y trouve aussi de beaux espaces verts, avec le parc de Belleville, l’immense Père Lachaise, et de nombreux jardins et squares. Cet arrondissement est intéressant par son urbanisme très hétéroclite ; les petits villages piétons y côtoient aussi bien des grandes barres de logements … La vie culturelle est plus riche et plus diversifiée qu’ailleurs.
Plus d’hésitations à arpenter ces rues surtout en automne où vous apprécierez les couleurs dorées des feuilles et le côté campagne du 20 éme
Bonne balade et prenez soin de vous! Ménilmontant à Paris vous fascinera !
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