
Histoire de La chapelle miraculeuse Rue du Bac
La chapelle miraculeuse Rue du Bac est située dans le quartier Saint-Thomas-d’Aquin du 7e arrondissement de Paris. https://letourismerevisite.fr/go/cndlmmsoThank you for reading this post, don't forget to subscribe!En 1813, un décret impérial attribue aux Filles de la Charité la jouissance de l’Hôtel de Châtillon, pour y établir l’Établissement principal de leur Ordre. C’est seulement le 28 juin 1815 que les Sœurs peuvent faire leur noviciat. La chapelle, aussitôt mise en construction, est achevée et consacrée le 6 août 1815, en étant dédiée au Sacré-Cœur de Jésus.
Catherine Labouré, religieuse novice au couvent des sœurs de la Charité de saint Vincent de Paul, raconte à son confesseur, le père Aladel, avoir vu la Vierge Marie. À la suite des apparitions mariales à Catherine en 1830, puis avec le succès très rapide de la Médaille miraculeuse à partir de 1834, la chapelle est progressivement agrandie et ouverte au public, devenant un lieu de pèlerinage important. C’est cette médaille qui a donné le nom actuel à la chapelle. https://letourismerevisite.fr/go/pplllslc5lolvmeaoef
À noter que la chapelle contient les reliques de sainte Catherine Labouré, la voyante, ainsi que sainte Louise de Marillac (fondatrice de la congrégation des Filles de la Charité). Le cœur de saint Vincent de Paul est également exposé dans cette chapelle.
Le nom de « chapelle de la Médaille-Miraculeuse » n’est pas le nom originel de la chapelle, mais un nom qui lui a été attribué plusieurs années après sa construction, à la suite des apparitions de la Vierge dans cette même chapelle
Aujourd’hui, elle est fréquentée par deux millions de visiteurs par an, ce qui en fait l’un des dix lieux culturels les plus visités à Paris. Celle-ci est mondialement connue pour les événements d’apparition de la Vierge. Ces apparitions mariales n’ont pas fait l’objet d’une enquête canonique par l’Église catholique, et elles n’ont pas « canoniquement été reconnues » par l’Église non plus. Mais indirectement, l’Église catholique a donné des signes de reconnaissance et officiellement encouragé la dévotion à la Vierge, suivant le témoignage de la religieuse. Le récit des événements n’est connu que par le témoignage écrit et oral de cette seule religieuse.
Catherine Labouré raconte que pendant la nuit du 18 juillet 1830, elle est réveillée par un petit enfant qui lui dit : « Ma sœur, tout le monde dort bien ; venez à la chapelle ; la Sainte Vierge vous attend ». Croyant rêver, Catherine se lève, s’habille et suit l’enfant « portant des rayons de clarté partout où il passait ». Arrivée à la chapelle, Catherine entend bientôt « comme le froufrou d’une robe de soie » s’approcher d’elle.
C’est la Sainte Vierge, resplendissante, qui vient s’asseoir dans l’église, et la religieuse s’approche et s’agenouille à ses côtés. La Vierge va lui parler pendant deux heures, lui confiant que Dieu a une difficile mission pour elle. Le 27 novembre 1830, Catherine rapporte que la sainte Vierge revient lors de l’oraison du soir. La Vierge se tenait debout sur un globe, écrasant du pied un serpent, et portant à ses doigts des anneaux de différentes couleurs d’où jaillissaient des rayons de lumière sur le globe.
La demi-boule c’est le demi-globe terrestre, c’est le monde. Le serpent, chez les juifs et les chrétiens, personnifie Satan et les forces du mal. Tout autour apparaissent les mots « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous », et la Vierge dit : « C’est l’image des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent », et pour expliquer les anneaux qui ne projetaient pas de rayons, elle ajoute : « C’est l’image des grâces que l’on oublie de me demander ».
Puis le tableau paraît se retourner.
C’est le revers de la médaille : un grand M, initiale de Marie, surmonté de la Croix. Au-dessous, deux cœurs : celui de Jésus, couronné d’épines, et celui de Marie, percé par un glaive, douze étoiles entourant ce tableau. Catherine entend alors Marie lui demander de porter ces images à son confesseur, en lui disant de les frapper sur des médailles car « tous ceux qui la porteront recevront ces grâces. Cette médaille miraculeuse a été « dessinée » expressément par la Vierge Marie.
En effet, lors d’une de ses apparitions à sœur Catherine Labouré un ovale entoure la Vierge Marie avec des lettres en or indiquant l’invocation à graver, son effigie à poser sur une face et au revers les motifs symboliques. A l’avers ou au recto de la médaille miraculeuse ( oui, oui bien l’avers !) comme on disait à l’époque
La Vierge Marie est engagée elle-même dans le combat spirituel, le combat contre le mal. Tout autour de la Vierge est inscrit en arc de cercle » ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » : c’est l’Immaculée conception. Ses mains sont ouvertes et ses doigts sont ornés d’anneaux revêtus de pierreries d’où sortent des rayons qui tombent sur la terre en s’élargissant vers le bas.
L’éclat de ces rayons, comme la beauté et la lumière de l’apparition décrites par Catherine, appellent, justifient et nourrissent notre confiance dans la fidélité de Marie (les anneaux) envers son Créateur et envers ses enfants, dans l’efficacité de son intervention (les rayons de grâce qui tombent sur la terre) et dans la victoire finale (la lumière) puisqu’elle-même, première disciple, est la première sauvée.
Au verso de la médaille un M surmonté de la croix : Le « M » est l’initiale de Marie, la croix est la Croix du Christ ce qui nous rappelle que Marie est intimement liée au mystère de la Passion et de la Croix de son fils: de sa naissance jusqu’au calvaire. Deux cœurs : un entouré d’une couronne d’épines, l’autre transpercé d’un glaive. Le cœur couronné d’épines est le Cœur de Jésus. Il rappelle l’épisode cruel de la Passion du Christ raconté dans les évangiles, avant sa mise à mort. Il signifie sa Passion d’amour pour les hommes.
Le cœur percé d’un glaive est le Cœur de Marie, sa Mère. Il rappelle la prophétie de Siméon racontée dans les évangiles, le jour de la Présentation de Jésus au temple de Jérusalem par Marie et Joseph. Le rapprochement des deux Cœurs exprime que la vie de Marie est vie d’intimité avec Jésus. Et enfin Douze étoiles sont gravées au pourtour de la médaille. Elles correspondent aux douze apôtres et représentent l’Eglise.
Distribuée largement pendant une épidémie de choléra à Paris, elle fut créditée de nombreuses guérisons et conversions miraculeuses. Depuis lors, la médaille miraculeuse est devenue un pilier de la dévotion mariale dans l’Église catholique, symbolisant l’amour et la protection de Marie pour ses enfants spirituels.
Le 31 décembre 1876, dans les jours qui suivent la mort de sœur Catherine Labouré, la foule se presse devant son cercueil. Une pauvre femme amène, dans une caisse montée sur roulettes, son fils de douze ans, infirme de naissance. Elle veut que son fils s’approche du cercueil, et soudain l’enfant se relève sur ses jambes ! Ce premier « miracle » attribué à la religieuse vient asseoir encore un peu plus la notoriété du lieu. Le 31 mai 1980, le pape Jean-Paul II, en visite à Paris, se rend à la chapelle pour y prier
L’accès à la chapelle se fait par une porte cochère. Ce passage donne accès à une allée bordée de statues qui conduit à la chapelle. Un petit clocher à abat-son, posé sur le toit de la chapelle est en partie visible depuis l’allée. Elle est cernée et encastrée par toute une série de bâtiments dédiés à la congrégation religieuse.
Au-delà de cette chapelle se trouve un cloître non accessible au public. Elle a un plan quadrangulaire composé d’une nef flanquée de bas-côtés simples se terminant par un chœur très peu profond (réduit à une simple niche) et plus étroit que le reste de l’édifice. Les bas-côtés sont surmontés de tribunes, la nef est couverte d’une voûte en berceau plein cintre, le chœur est couvert d’une coupole aveugle sur pendentifs. Le chœur est précédé par un arc triomphal peint
La chapelle présente la particularité d’avoir des mezzanines sur 3 étages dans chacune de ses nefs latérales. Sa décoration, réduite, se limite à quelques statues mises en valeur par des décors très colorés et par une fresque entourant le chœur. Un orgue de tribune figure à sa place habituelle, c’est-à-dire dans la nef centrale face au chœur. Une fresque bleutée de la première apparition surmonte l’autel central.
Les dorures entourent deux statues de marbre : la Vierge au rayon, symbole de la première apparition, et la Vierge au globe, symbole de la deuxième, située au-dessus de la châsse de Catherine Labouré
Aujourd’hui la chapelle a une capacité de 1 000 places
La statue de la « Vierge au globe » est réalisée plusieurs années après le tirage des première médailles, en réponse à la demande de sœur Catherine de réaliser cette statue, d’après sa vision lors de l’apparition, pour répondre à la demande que lui aurait fait la Vierge, et la promesse, rapportée par la religieuse, de la Vierge : « Je répandrais ces grâces sur les personnes qui me les demandent ». La statue est située dans la nef principale, à droite de l’autel.
Le corps de Catherine Labouré est exhumé en 1933, à l’occasion de sa béatification. Son corps, retrouvé parfaitement conservé, est installé dans une châsse de bronze, installée dans la chapelle. Le corps de sainte Louise de Marillac repose également dans cette chapelle, dans une châsse située à gauche de l’autel.
Autre relique de saint liée à la congrégation des Sœurs de la Charité : le cœur de saint Vincent de Paul est également conservé et exposé dans cette chapelle.
La chapelle est visitée par un grand nombre de touristes chaque année. On compte en moyenne 6 000 visiteurs ou pèlerins par jour, et 2 millions par an. Cela fait de ce lieu l’un des 10 plus visités de la capitale, et le second lieu de pèlerinage en France après le sanctuaire de Lourdes. Les visiteurs viennent de tous les pays du monde, et de toutes les classes sociales. Certains sont croyants, d’autres non. Signe de l’universalité de ceux-ci, les dépliants sont traduits en 22 langues.
Lors des journées de grande affluence, une retransmission en extérieur par moyens vidéos est mise en place pour permettre d’accueillir plus de public et plusieurs messes sont célébrées dans la journée
L’accueil des visiteurs et l’animation spirituelle du lieu sont réalisés par les religieuses du couvent adjacent à la chapelle (couvent toujours en fonction et qui compte plus d’une centaine de religieuses), ainsi que par des bénévoles.
Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu. Aujourd’hui la chapelle continue d’inspirer dévotion et foi et espérance.
Bonne visite aux nombreux pèlerins du monde entier! https://letourismerevisite.fr/go/ldtodtdl
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