Le Tourisme Revisité
18 avril 2024
Le Monastère du Carol ou « Là où Dieu a son église, le diable a sa chapelle. » Cheminons sur les petites routes près de Baulou dans les Pyrénées Orientales, nous sommes en plein Ariège. Lla région est celle du Razès, toute aussi riche en histoire ; nous sommes en terres cathares, à proximité du pog de Montségur…. Mais à quelques kilomètres Il y a eu un sanctuaire dans la petite vallée. je dis bien “il y a eu”. Regardons les cartes postales, on se croit à Lourdes. C’est l’oeuvre du Père Louis de Coma, né à Foix en 1820, devenu jésuite, il obtient l’autorisation de créer une œuvre. Alors, il choisit sa région natale. L a famille de Coma avait hérité d’un terrain de plusieurs hectares situé sur la commune du Baulou. Le terrain se prête parfaitement aux projets architecturaux du jésuite. Pour financer ce projet, le père Louis de Coma constitue une association « La Bonne Mort » dont le but est d’accompagner les croyants, souvent malades, vers les portes du Paradis. Pour accéder au bonheur éternel, il suffit d’assister à des retraites mais surtout d’envoyer des dons. Et il crée aussi une fondation « L’œuvre de Gethsémani ». C’est insuffisant, alors l’abbé se met à parcourir toute la France dans l’espoir de trouver des communautés religieuses, de généreux donateurs capables de participer au financement du monastère. Le monastère est édifié grâce au fonds de sa famille mais aussi à plusieurs mécènes dont par exemple La comtesse de Chambord ; ce sont curieusement les mêmes que ceux de l’abbé Saunière à Rennes-le-Château situé à seulement quelques kilomètres de Baulou. Les travaux du Carol débutent en 1880. C’est un vaste projet avec une crypte, un autel en pierre, surmonté d’une statue du Christ agonisant et face à la grotte, à flanc de colline, la chapelle du calvaire, et un...