Découvrons le Musée Maurice Ravel, Compositeur français, qui va tout au long de sa vie nous offrir une œuvre musicale que beaucoup aiment résumer en un mot : le “Boléro” de Ravel.
Il naît le 7 mars 1875 à Ciboure dans les Basses-Pyrénées et découvre la vie parisienne et c’est là, au cœur de la capitale, qu’il s’initie à l’art sous diverses formes, et surtout à la musique. A 6 ans, il étudie le piano. A 12, il parfait sa formation avec des cours de composition. A 14, il fait son entrée au Conservatoire de Paris, et il devient l’élève de Charles de Bériot. L’enfant est créatif et nous propulse tout le long de sa vie dans son univers composé d’oeuvres colorées et féériques
Il s’installe à Montfort l’Amaury, dans sa maison, le Belvédère, pour composer au calme de la campagne. Maurice Ravel profite d’une formation musicale précoce auprès de grands noms de la musique pour se lancer dans une carrière de compositeur. Passionné par le piano et par la littérature, il participe avec son aîné Claude Debussy à la mise en lumière de la musique impressionniste. Aussi perfectionniste que complexe à cerner, il s’affiche tout au long de sa vie comme un être sensible et expressif. Il poursuit quelques chefs-d’œuvre musicaux.
En 1909, le compositeur s’attelle au ballet Daphné et Chloé, auquel il consacre trois années de sa vie, pour son œuvre la plus longue. Il devient le plus célèbre compositeur français vivant, et reçoit de multiples distinctions. En janvier 1921, séduit par le calme et la beauté de Montfort l’Amaury, Ravel achète une maison, le Belvédère, où il conçoit la majeure partie de ses dernières œuvres. Cette époque voit la naissance des sensuelles Chansons madécasses dans lesquelles le musicien exprime son anticolonialisme et de la rhapsodie virtuose pour violon et orchestre Tzigane (1924) dédiée à Jelly
Le Belvédère s’imprègne vite de la personnalité de son occupant qui le décore lui-même et en fait, de son vivant, un véritable musée : collection de porcelaines asiatiques, jouets mécaniques, horloges. À l’extérieur, il dépense une fortune pour créer un jardin japonais
Jusqu’à la fin de sa vie créatrice, Ravel mène à Montfort-l’Amaury une vie paisible entrecoupée de séjours au Pays basque et de tournées de concerts en France et à l’étranger
Le Belvédère deveint rapidement le point de ralliement du cénacle ravélien : parmi ses proches amis figurent l’écrivain Léon-Paul Fargue, des compositeurs et des interprètes, et ses deux fidèles élèves, Roland-Manuel et Manuel Rosenthal.
Ravel fait de fréquents allers et retours entre Montfort-l’Amaury et Paris, dont il apprécie la vie nocturne et où il rencontre ses amis, va au concert ou au théâtre et fréquente les cabarets
Ravel ne se départit jamais d’une extrême discrétion quant à sa vie privée et véhicule au travers de ses portraits et photographies l’image d’un dandy
Mais les apparences ne peuvent entièrement cacher la solitude et la tristesse de cet homme, qui trouve une échappatoire dans l’orchestration des Tableaux d’une exposition de Modeste
À la fin des années 1920, Ravel s’apprête à devenir, avec Stravinsky, le compositeur en vie le plus célèbre de son époque
Ravel connait Colette dans les années 1900. C’est en 1925 qu aboutit le projet commun des deux artistes d’une fantaisie lyrique baptisée L’Enfant et les Sortilèges
Il achève en 1927 sa Sonate pour violon et piano et inaugure la salle Pleyel en dirigeant La Valse.
Pour lui, 1928, c’est l’année faste. De janvier à avril, il effectue une tournée de concerts aux États-Unis et au Canada qui lui vaut, dans chaque ville visitée, un immense succès.
Il se produit comme pianiste, notamment dans sa Sonatine, dirige les orchestres, donne des interviews et prononce des discours sur la musique contemporaine.
À New York, où le peintre Raymond Woog fit son portrait, il fréquente les clubs de jazz de Harlem et se fascine pour les improvisations du jeune George Gershwin, auteur quatre ans plus tôt d’une retentissante Rhapsody in Blue et dont il apprécie particulièrement la musique.
« Vous, les Américains, prenez le jazz trop à la légère. Vous semblez y voir une musique de peu de valeur, vulgaire, éphémère. Alors qu’à mes yeux, c’est lui qui donnera naissance à la musique nationale des États-Unis ».
De retour en France, Ravel s’attelle à ce qui doit devenir son œuvre la plus célèbre. Après quelques tergiversations, le « ballet de caractère espagnol » que lui avait commandé son amie Ida Rubinstein en 1927 adopte le rythme d’un boléro andalou et il compose en 1928, le fameux Boléro devant un parterre quelque peu stupéfait.
dès 1930 le Boléro connait en quelques mois un succès planétaire. Cette œuvre singulière, qui tient le pari de durer plus d’un quart d’heure avec seulement deux thèmes, est pourtant considérée par son auteur comme une expérience d’orchestration, et Ravel lui-même s’exaspère du succès phénoménal de cette partition qu’il dit « vide de musique »
En octobre 1928, Ravel reçoit le titre de docteur en musique honoris causa à l’université d’Oxford.
À Ciboure, sa maison natale est rebaptisée de son nom en sa présence. Ravel conçoit ses deux dernières œuvres majeures.
Composées simultanément et créés à quelques jours d’intervalle, les deux concertos pour piano et orchestre apparaissent comme la synthèse de l’art ravélien, combinant forme classique et style moderne empruntant au jazz,
mais ces deux œuvres frappent par leur contraste. Au Concerto pour la main gauche, œuvre grandiose baignée d’une sombre lumière et empreinte de fatalisme qu’il dédie au pianiste manchot Paul Wittgenstein, répond l’éclatant Concerto en sol dont le mouvement lent constitue l’une des plus intimes méditations musicales du compositeur.
Avec les trois chansons de Don Quichotte à Dulcinée, composées sur des poèmes de Paul Morand, les concertos mettent un point final à la production musicale de Maurice Ravel.
De retour en France, après avoir supervisé un enregistrement de ce même concerto, il n’a plus que des projets : un ballet-oratorio, Morgiane, inspiré des Mille et Une Nuits, et un grand opéra, Jeanne d’Arc, d’après le roman de Joseph Delteil
Maurice Ravel laisse une marque indélébile dans l’histoire de la musique. Il a composé 86 œuvres originales, dont 25 orchestrées ou arrangées. L’œuvre la plus célèbre du compositeur est le Boléro, Il fit également La Belle et la Bête, sous forme musicale. Il décède à Paris en décembre 1937.
TComme toute personnalité française ayant marqué l’histoire, le compositeur inspire tout un tas d’hommages au fil des décennies. A Paris, l’avenue Maurice Ravel traverse le quartier du Bel-Air dans le 12e arrondissement. A Lyon, l’Auditorium Maurice Ravel inauguré en 1975 accueille, entre autres, l’Orchestre national de Lyon. A Levallois-Perret, c’est le conservatoire qui porte le nom du créateur du Boléro et là où il est enterré. Partout en France, de nombreux lycées, de nombreuses rues font également perdurer la mémoire de Maurice Ravel sur Terre. et le Musée Maurice Ravel à Montfort l’amaury dans les Yvelines près de la foret de Rambouillet, un endroit calme et une vue sur la campagne verdoyante et la forêt que ce compositeur appréciait tant!
C’est 1000 ans d’histoire médiévale à travers ses monuments historiques. Venez fouler les pavés de ses rues étroites, découvrir son église et son exceptionnelle collection de verrières du XVIème siècle, les ruines du château médiéval des comtes de Montfort, ou encore admirer la Tour d’Anne de Bretagne. Enfin, arrêtez-vous au cimetière de montfort pour saluer la mémoire de charles aznavour, thierry Gilardi journaliste sportif à TF1 et Dany Robin actrice de théâtre et de cinéma
Et admirer son cloître exceptionnel avec la buste de Ravel
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