Le Tourisme Revisité
19 octobre 2024
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La chapelle miraculeuse Rue du Bac est située dans le quartier Saint-Thomas-d’Aquin du 7e arrondissement de Paris. https://letourismerevisite.fr/go/cndlmmso En 1813, un décret impérial attribue aux Filles de la Charité la jouissance de l’Hôtel de Châtillon, pour y établir l’Établissement principal de leur Ordre. C’est seulement le 28 juin 1815 que les Sœurs peuvent faire leur noviciat. La chapelle, aussitôt mise en construction, est achevée et consacrée le 6 août 1815, en étant dédiée au Sacré-Cœur de Jésus. Catherine Labouré, religieuse novice au couvent des sœurs de la Charité de saint Vincent de Paul, raconte à son confesseur, le père Aladel, avoir vu la Vierge Marie. À la suite des apparitions mariales à Catherine en 1830, puis avec le succès très rapide de la Médaille miraculeuse à partir de 1834, la chapelle est progressivement agrandie et ouverte au public, devenant un lieu de pèlerinage important. C’est cette médaille qui a donné le nom actuel à la chapelle. https://letourismerevisite.fr/go/pplllslc5lolvmeaoef À noter que la chapelle contient les reliques de sainte Catherine Labouré, la voyante, ainsi que sainte Louise de Marillac (fondatrice de la congrégation des Filles de la Charité). Le cœur de saint Vincent de Paul est également exposé dans cette chapelle. Le nom de « chapelle de la Médaille-Miraculeuse » n’est pas le nom originel de la chapelle, mais un nom qui lui a été attribué plusieurs années après sa construction, à la suite des apparitions de la Vierge dans cette même chapelle Aujourd’hui, elle est fréquentée par deux millions de visiteurs par an, ce qui en fait l’un des dix lieux culturels les plus visités à Paris. Celle-ci est mondialement connue pour les événements d’apparition de la Vierge. Ces apparitions mariales n’ont pas fait l’objet d’une enquête canonique par l’Église catholique, et elles n’ont pas « canoniquement été reconnues » par l’Église non plus. Mais indirectement,...