George Sand Une Femme à la mode ! La Mare au diable….François le Champi…La petite Fadette et bien d’autres œuvres qui se passent dans le Berry. Nous allons nous mettre autour de la table de George SAND
Elle est née à Paris en 1804 et décédée au Château de Nohant en 1876. Elle s’appele Amandine Aurore Lucile Lupin de Francueil. Elle arrive à Nohant à l’âge de 4 ans. Une vie de rigueur et un lien très fort avec sa grand-mère ; à la mort de celle-ci elle hérite du domaine. En 1822 elle épouse Casimir DuDevant et aura un fils avec lui et une fille en 1828. Son mari va diriger le domaine. Mais Aurore s’ennuie et en 1831 elle part écrire sur Paris d’où elle prend le nom de Georges Sand, comme nom d’écrivain, sans ” s “. Qu’ai-je trouvé à Paris ? Sur les bancs de l’école ses livres nous fascinent. Vous n’avez pas oublié. Plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d’œuvres diverses, des contes, du théâtre et textes politiques.
Je suis attiré par Nohant, la campagne, le Berry, mes paysans. J’écris dans le boudoir la nuit car je suis tranquille et je ne dérange pas mon mari et mes enfants. Le jour, j’aime me promener des heures et des heures dans le jardin, respirer l’odeur des plantes. Cela m’inspire et je trouve mes idées de mes romans et j’écris des lettres amoureuses et tumultueuses à Alfred de Musset resté là-bas à Paris, et pendant deux ans, cela me nourrit
J’aime recevoir autour de ma très cher table. Je me mets au bout et à ma gauche mon fidèle Gustave Flaubert
Dans le domaine, le théâtre est à l’honneur car je teste mes écrits sur scène. Laisse verdure, un havre de paix
J’ai besoin de peupler mes longues soirées d’hiver, dans une campagne isolée où il faut se suffire à soi-même. Et je veux m’ouvrir au public, aux autres, je veux rompre avec la maison « bourgeoise » repliée sur elle-même. J’aimerais que Nohant soit une communauté artistique, poètes, ouvriers et paysans se côtoyant.
Je m’installe au premier, côté sud, dans une chambre jadis destinée aux invités. Je me suis tapissée en bleu tendre parsemé de médaillons blancs où dansent de petits personnages mythologiques. Je n’aurai là que des idées douces et bêtes. Voilà, je pense, ma dernière installation, mon dernier Robinsonnage… je l’appelle la chambre bleue !
Excellente nuit dans ma nouvelle chambre. J’y éprouve un sentiment de bien-être et de repos extraordinaire. Cette couleur douce a un effet sensible sur l’esprit. Dans cette chambre bleue, inspirée de celle de sa grand-mère, je m’éteindrais le 8 juin 1876.
Mes œuvres sont abondantes, champêtres et la campagne me sert de cadre. Au fait, venez avec moi, allons à la mare au Diable !
C’est l’histoire d’un paysan de 28 ans appelé Germain, assez beau ma foi, en bonne forme mais sa femme est décédée, et avec 3 enfants, ce n’est pas facile. Les enfants vivent à la ferme et le beau-père de Germain lui dit qu’il faut qu’il songe à trouver une autre femme, veuve comme lui. Mais Germain n’est pas intéressé et le rendez-vous de voir cette femme étant pris il ne peut se dérober. Mais aimant encore beaucoup sa première femme cela ne marche pas.
Il part dans la forêt avec son fils, il se perd et dort près de la Mare au diable et il voit une bergère, qui, elle, le repousse à cause de son âge. Que fait-il ? Au matin il confie son fils à la bergère et part rencontrer la veuve au village de la Fourche mais a déjà 3 prétendants, ce qui déplait à notre Germain. Donc il s’en retourne chercher son fils, la bergère n’est plus là mais il la retrouve très vite et la protège du fermier qu’elle a dû fuir les avances. De retour au village ils n’osent plus se parler pendant des mois. Pressé par sa belle-mère, il rencontre Marie qui lui avoue son amour. Alors il se met avec Marie et la famille est ravie de voir cet homme et ses enfants de nouveau aimés
Quand le roman est écrit la mare est plus grande et est associée à un marais. En 1851 elle est coupée en deux par une allée par le propriétaire de l’époque. J’évoque des personnes perdues, échouées au bord d’une mare la nuit au milieu de nulle part
Vous connaissez peut être le Musée Georges Sand et de la Vallée noire ; il a été créé par une association de mes amis en 2009 et compte près de 6000 œuvres, documents, des lettres autographes, portraits, bijoux et souvenirs personnels
Je repose dans mon jardin de verdure et havre de paix le 10 juin 1876. Je ne peux que conseiller de lire mes livres et je ne doute pas un seul instant que mes arguments vous ont convaincu de visiter le Château de Nohant et mon Musée et le futur prévu pour une ouverture fin 2023 à La Châtre dans l’ancien Palais de Justice et l’Hôtel de Villaines.
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